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Assemblée Générale 2025

Une jeune à l' "âgé" !

 

 

Quelle idée de me lever à l’aube pour me retrouver à distribuer des badges dans une salle au fin fond de l’Essonne. Mennecy, à 8h30, semble au bout du monde. Trente minutes de vélo, trente autres minutes de RER (qui pour une fois marchait), encore trente minutes de marche à pied (c’est de rigueur), me voilà enfin, petite souris dans une salle qui se remplit doucement de randonneurs.

 

 

La salle est déjà installée, il faut que je me rende utile : par ici les tables, par ici les chaises pour l’estrade. Au fond, le café se prépare, je vois les pains au chocolat et les pains aux raisins qui crient mon nom… mais les participants arrivent déjà en flux irréguliers. A l’accueil, on pointe les arrivants, on distribue les badges, on note les pouvoirs, (« Comment ça, il ne vous a pas donné de pouvoir ? »), on compte et recompte les voix. Le quorum est atteint. L’A.G. peut commencer. ❤

 

 

Alors bien sûr, il y a des gens qui parlent (beaucoup), un joli Powerpoint avec des choses écrites en tout petit, de longues suites de chiffres, de vrais besoins (un poste de responsable de secteur, un volontaire ?), et même des téléphones qui sonnent quand il ne faut pas, mais je reste impressionnée. Le comité c'est une équipe de quelques 130 personnes et ça représente 5 000 heures de bénévolat !

 

 

Les intervenants se succèdent, il va falloir que j’apprenne leurs noms (!). Des stages de cartographies, de balisage, de marche nordique (les pros du piqué de bâton), les aléas du numérique (MaRando !), on revient sur le passé avec La Grande randonnée vers Paris, et on parle de la routine comme le fichage de randos (RandoFiche). Les orateurs s’enchaînent, je pique du nez… heureusement qu’il y a des camemberts colorés (j’adore les schémas).

 

 

Certains n’ont pas l’air de trop savoir ce qu’ils vont dire (qui a dit : « pour causer j’vais causer »), et je retrouve, dans les mots et les gestes, les valeurs pour lesquelles je suis venue frapper à la porte du comité départemental : le défi physique, avec des épreuves du corps comme la marche de la Bièvre, le franc-parler, et des préoccupations fondamentales (miam, la rando gourmande !).

 

 

Si j’entends néanmoins pointer des questionnements bien en accord avec notre temps, qu’il s’agisse de l’environnement, ❀ du développement durable, du bilan carbone (Grrr !) et de l’inclusion, on peut sentir que le fait d’être ensemble aujourd’hui présente déjà un début de solutions. Telles des petites fourmis, tout le monde semble s’activer, avoir un rôle, être utile, et œuvrer au changement, loin de la structure hiérarchique pyramidale que l’on peut craindre de retrouver dans un comité fédéral.

 

 

Et cela s’illustre surtout au déjeuner, où tout le monde met la main à la pâte (à l’assiette, devrai-je dire !) : qui pour couper du jambon, qui pour ravitailler en bouteilles d’eau, qui pour faire apparaître, comme par magie, des assiettes, des plats, des baguettes de pain. J’ai un peu l’impression d’être projetée au banquet final d’une B.D. d’Astérix, au milieu d’irréductibles. Cela tombe bien, c’est déjà la fin de ce post. Je me tais, et retourne à mon sanglier.

 

 

Vive l’Assemblée Générale, le Comité départemental, les possibilités offertes par le collectif, le plaisir de se retrouver et de partager un moment de convivialité.

 

 

Randonneusement vôtre.
✎ Calamity Diane